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La nature : Source de santé par excellence !

Sources de santé approche thérapeutique holistique naturopathie

Si je considère que la nature est la source de santé par excellence, c’est qu’elle regroupe – à elle seule – la grande majorité des autres sources de santé sur lesquelles j’insiste dans mon approche holistique de la prévention santé.

En effet, c’est bien la nature qui nous apporte nos sources d’ Alimentation, d’hydratation et d’oxygénation.

Elle régule nos rythmes de vie grâce à l’alternance du jour et de la nuit ainsi que celle des saisons.

Elle est aussi l’environnement idéal et optimal pour la pratique d’une activité physique, pour se ressourcer loin des tracas du quotidien, se recharger en énergie et renforcer nos liens avec les autres.

Ces sujets seront développés plus en profondeur dans les autres pages de mon site, aussi je ne développerai ici qu’un dernier aspect faisant intervenir la puissance de la nature comme allié santé : il s’agit de la phytothérapie.

La Phytothérapie

Près de 400,000 espèces de plantes vascularisées (cad dotées d’un réseau capable de les nourrir via la circulation de sève) sont recensées à ce jour et les chercheurs continuent de découvrir environ 2000 espèces supplémentaires par an. (On doit cependant noter que de nombreuses espèces sont menacées par la main et l’empreinte de l’homme…)

Ce prodigieux réservoir nous donne accès à une multitude de plantes et principes actifs, mis en évidence par des traditions autochtones ancestrales ou caractérisés en profondeur par l’industrie pharmaceutique, avec des indications capables de cibler quasi tous les symptômes auxquels nous pouvons être confrontés.

L’homme a appris à en utiliser la quintessence à travers diverses préparations, allant de la simple tisane, à l’extraction et la concentration de principes actifs ou d’huiles essentielles.

La science est par la suite venue documenter précisément les effets physiologiques de ces composés.

Cette science, connue sous le nom de pharmacognosie, a donné et donne encore à la phytothérapie ses lettres de noblesse, en la sortant du girond des utilisations traditionnelles, pour une utilisation plus ciblée et plus sécurisée, permettant notamment d’éviter des effets adverses grâce à la maîtrise des mécanismes biologiques et biochimiques mis en jeu.

Voici quelques exemples célèbres qui illustrent bien ce propos :

  • La compréhension des mécanismes anti-inflammatoires (faisant intervenir le facteur de transcription NRF2) expliquant pour partie les bienfaits et les indications du curcuma
  • Les phytoœstrogènes contre-indiqués dans les cancers hormonaux-dépendants (sauge sclarée et officinale, houblon, bourgeons d’airelle et framboisier…)
  • Les composés inducteurs de cytochromes de phase I de détoxification, accélérant la métabolisation de principes actifs médicamenteux et diminuant ainsi leurs effets thérapeutiques (le fameux millepertuis notamment ! )
  • Les composés ayant une action exactement inverse et potentialisant ainsi les effets iatrogènes (indésirables) des médicaments (le fameux jus de pamplemousse par exemple ! )

Les différentes approches de phytothérapie

Dans ma pratique de la phytothérapie, je fais appel à trois disciplines distinctes que sont :

  • La phytothérapie « classique » : faisant appel aux plantes adultes ou à leurs extraits pour une action très flexible et polyvalente
  • La gemmothérapie (ou phytoembryothérapie) : faisant appel à des macérations de bourgeons de plantes pour une action de terrain, plus en douceur (et parfois plus en profondeur !)
  • L’aromathérapie : faisant appel aux huiles essentielles pour des actions généralement plus puissantes, plus ciblées et souvent sur des périodes plus courtes.

Il peut également m’arriver d’utiliser les huiles essentielles en olfactothérapie (ou aromachologie) pour une action au niveau émotionnel.