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Naturopathie

Qu’est-ce que la Naturopathie ?

 

Si la sagesse orientale a vu naître la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) et l’Ayurvéda, l’Occident, lui aussi, sur les traces d’Hippocrate, a construit sa propre médecine traditionnelle : la Naturopathie.

C’est en effet sous cette dénomination de « médecine traditionnelle » que la Naturopathie est cataloguée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La Naturopathie met en œuvre des moyens naturels pour retrouver/conserver une pleine santé, en permettant au corps d’utiliser au mieux ses propres mécanismes d’auto-régulation (homéostasie).

Elle ne s’intéresse pas uniquement aux symptômes car son but est de remonter aux causes de ces troubles, afin d’y remédier de manière plus durable.

Elle complète en cela très bien la médecine conventionnelle (allopathique) qui, elle, est plus une médecine de l’urgence :

« Si je me noie, la médecine conventionnelle me sauve la vie en m’envoyant une bouée, mais lorsque je suis revenue sur la berge (ou mieux encore : avant de tomber à l’eau !), la naturopathie m’apprend à nager. »

Elle repose sur 3 grands principes : le causalisme, le vitalisme et l’humorisme.

Le causalisme

Le causalisme cherche à remonter à la cause du problème, voire la cause de la cause et la cause de la cause de la cause… !

La chaîne peut ainsi être remontée très loin mais, à chaque maillon, il sera nécessaire de discuter en profondeur avec la personne pour bien s’orienter parmi le vaste champ des possibles. C’est pourquoi le naturopathe vous fait tant parler !

Le vitalisme

Nous avons tous un instinct de survie : si nous touchons une flamme involontairement, nous retirons notre main aussitôt.

De la même manière, notre corps, nos organes, nos cellules ont ce même « instinct » et cherchent d’emblée à cicatriser ce qui est endommagé, du moment qu’on leur fournisse le matériel et l’énergie nécessaire à cette cicatrisation.

L’humorisme

Notre corps est constitué à 60-70 % de liquides (jusqu’à 80 % selon les organes), appelés « humeurs ».

L’humorisme donne une grande importance à ces liquides dans la recherche des causes (causalisme). En effet, certains troubles typiques sont associés à une mauvaise circulation ou élimination de ces liquides du fait de leur encrassement par diverses surcharges : mucosités (d’origine graisseuse et glucidique), cristaux (d’origine acide), toxiques (polluants issus de l’environnement extérieur au corps), toxines (déchets issus du fonctionnement de notre propre métabolisme).

Le drainage de ces surcharges s’effectue via les organes « filtre » de notre corps : nos émonctoires (foie, reins, intestins, poumons, peau, muqueuses), dont il faut prendre le plus grand soin. C’est ce que l’on fait généralement au cours des fameuses « cures détox ». Cette détoxification peut aussi être envisagée plus en douceur toute l’année en surveillant son hygiène de vie et grâce au recours à des soins détoxifiants.